Et si les vendeurs avaient leur propre concours de débat ?

Les avocats, les universitaires, les étudiants et bien sûr les amoureux du théâtre ont leurs concours d’éloquence visant à magnifier leurs métiers : mais pourquoi pas les vendeurs ?

Si cela vous interpelle : lisez ce qui suit.

C’est une immense lacune, qui tend à révéler la façon dont on perçoit la fonction : le descendant de Mercure (Dieu des vendeurs mais aussi messager de la créativité et de l’espièglerie subversive), est de nos jours enfermé dans le caractère lucratif, prosaïque, iso-normé de la fonction. On l’a privé de sa possible noblesse à force de le faire rentrer de force dans des process et des formations qui émasculent sa différence.

Pourtant, là aussi s’exprime le talent.

Les plus grands entrepreneurs sont des artistes de l’argumentaire. De discrets héros sauvent chaque jour des entreprises en déployant des trésors de créativité que le monde ignore.

Les professions libérales auxquelles on prête plus spontanément quelque élégance (parfois quasi aristocratique) n’ont certes pas confisqué le talent : il y a aussi de la grandeur et de l’humanisme dans cette relation inter-personnelle complexe qui relie un vendeur et son acheteur… Et elle n’est pas aussi cynique, ni triviale, que d’aucuns voudraient (parfois rageusement) le penser.

Oh bien sûr, loin de nous l’idée de nous atteler à la défense béate de la cause du Vendeur comme s’il était une espèce en voie de disparition digne d’être protégée : le concept tel qu’il a été forgé par des non-vendeurs mérite en effet de disparaître, et le métier d’être réinventé.

On ne va néanmoins pas faire du neuf avec de l’ancien.

Mais c’est un métier palimpseste : sous son apparence actuelle, sommeille la gloire du talent brut, un talent inédit, qui ne demande qu’à renaître.

Mercure agace, il est espiègle, mais fait bouger les lignes et partage une agilité jubilatoire : il n’a pas besoin de diplômes pour connaître l’homme et dépoussiérer la sagesse conventionnelle, aussi sa connaissance est-elle si précieuse.

Notre objectif est de révéler des talents issus de l’écosystème de celles et ceux qui veulent révéler la noblesse du métier et sublimer son potentiel loin des clichés en vigueur.

EFFORST propose donc une action fondamentalement subversive, visant à renverser l’ordre établi : braquer les projecteurs sur les ténors de la transformation de la Vente et du Marketing.

Leur offrir enfin leur propre concours de débats.

Les joutes d’éloquence sont l’occasion de stimuler le changement par des questions impertinentes.

Ceux qui peuvent exprimer avec force et puissance leur amour de la fonction, leur vision d’un métier qui n’est pas encore complètement perdu. De l’avis même de ceux qui achètent, il y a d’ailleurs quelque urgence à remettre un supplément d’âme dans la relation Clients. Les clients eux-mêmes s’attachent aux vendeurs qui ont su nouer avec eux d’authentiques relations humaines.

Ça tombe bien, il y a encore de la passion, de l’énergie : partout en France.

Des vendeurs qui sont attachés à la déontologie de leur métier, des professionnels qui pensent cette fonction avec humanisme qui défendent son intégrité : parce qu’elle construit la confiance qui transcende le caractère très limité d’une simple transaction. Il y a là une énergie brute pour laquelle tant d’hommes et de femmes ont envie de se lever le matin.

Voilà pourquoi, nous proposons de libérer ces énergies et de compléter le format « conférence » : je suis moi-même conférencier mais je recherche des moyens d’innover dans la prise de parole et de créer des contenus originaux et stimulants.

Aussi proposons-nous un concours de débats – certes amical, ludique, et malgré tout pensé comme une dose massive de poil-à-gratter 😉

Une occasion festive de mettre l’éloquence à l’honneur, tout en construisant des messages gentiment subversifs, pour mettre l’homme au cœur des discussions qui l’écrasent ces temps-ci un peu trop sous le poids des « transformations » impérieuses.

Rejoignez-nous le 4 juillet à l’ESCP Europe pour un bain de jouvence dans l’espace délicat de ceux qui manient spontanément l’art oratoire, et à qui l’on a refusé jusqu’ici les honneurs de la reconnaissance : ceux qui aiment et pratiquent la Vente, et réinventent l’élégance des mots de tous les jours dans des négociations que l’on croyait à tort prosaïques.

L’éloquence de Mercure : un concours de débats enjoués proposé par EFFORST.ORG.

FAIRE PARTIE DU PUBLIC :

Sur la présente page on peut faire partie du public (le 4 juillet prochain à l’ESCP Europe):

https://mercure.eventbrite.fr

FAIRE PARTIE DES DÉBATTEURS :

Si vous êtes ambitieux et souhaitez transformer la Vente : rejoignez les orateurs, les thèmes des débats proposés dans cette première édition ont été conçu avec une petit dose d’espièglerie.

Pour faire partie des orateurs / débatteurs, inscrivez-vous et postulez sur :

http://www.efforst.org/devenir-contributeur/

Les orateurs seront sélectionnés par le bureau EFFORST.

(participer indique de facto aussi votre intérêt pour l’assocation EFFORST, la prise de parole implique que vous soyez membre de l’association)

Concrètement : les participants doivent défendre une idée propice au débat, mais il y a toujours une équipe qui doit défendre un point de vue qui risque de lui être antinomique.

Les règles seront livrées dans les prochains jours sur le site de l’événement, hébergé par l’ESCP Europe.

Inscriptions : https://mercure.eventbrite.fr

Propositions de thèmes de débats :

– Le vendeur B2B est mort : ça tombe bien, on n’a plus besoin de lui.

– Il n’est pas digne d’une « grande école » que l’on y enseigne la Vente.

– Vente et confiance sont deux notions antinomiques que l’on tente en vain de concilier.

– Le Marketing apporte une stratégie, là où la Vente ne déploie que des tactiques.

– « Le commerce et tout acte de vente comportent une certaine malhonnêteté » (Saint Thomas d’Aquin)

– Le Marketing peut aspirer au statut de science, la Vente est tout au plus une technique.

– La neuropsychologie appliquée à la vente ? – Une manipulation subtile qui exploite les leviers de la science pour flirter avec les limites de l’éthique.

– Le commercial et le vendeur sont deux profils aux missions antinomiques.

– Le Social Selling n’est que la continuation de la Vente par l’usage des plateformes numériques et sociales, rien de plus.

– Le climat éthique d’une organisation n’a strictement rien à voir avec la déontologie d’un Vendeur : son sens de la morale ne dépend que de lui-même.

Suggérez vos idées !

L’impertinence est de mise.

Les pistes de débats doivent provoquer, déranger : être l’occasion de voir s’opposer tout haut les apories que chacun identifie en son for intérieur.